mercredi 21 mars 2012

Une Parisienne à Chicago


A Parisienne in Chicago [8]
Quelle était l'expérience française à Chicago à l'exposition universelle de 1893 à Chicago? Est-ce que c'est vrai que les Américains mangent avec leurs mains? Est-ce qu'ils disent vraiment Howdy et y'all tous les temps? Est-ce que tous les Américains vont à l'Eglise chaque dimanche? Quelle était la vraie vie américaine? Pour répondre à cette question, j'aimerais discuter le livre qui s'appelle A Parisienne in Chicago (Une Parisienne à Chicago) par Madame Léon Grandin. Le livre a été traduit par Mary Beth Raycraft. Le but de cet article est de découvrir la ville de Chicago à travers les yeux d'une Parisienne du 19ème siècle.


Avant de commencer la lecture du livre, je voulait comprendre  pourquoi une dame comme Madame Léon Grandin voulait aller aux Etats-Unis. L'auteure note que Madame Grandin était très riche et qu'elle a faisait partie de la classe bourgeoise. Mais, Madame Grandin écrit comme si elle était un enfant, avec des yeux grands ouverts. Elle était curieuse. Je voulais vraiment comprendre la cause de cette curiosité. Je me souviens que j'ai lu un livre intitulé De la démocratie en Amérique par de Toqueville où il écrit de la vie américaine et l'avenir des Etats-Unis. Il écrit du rapport entre les Américains et les Européens quand il note: 


"Avec le temps, les Américains parviendront sans doute...mais jamais les deux continents ne pourront vivre entièrement indépendants l'un de l'autre: il existe trop de liens naturels entre leurs besoins, leurs idées, leurs habitudes et leurs moeurs." [1]


Quand je lis ses notes, je peux visualiser et entendre son enthousiasme:


"...les Anglo-Américains couvriront seuls tout l'immense espace compris entre les glaces polaires et les tropiques; ils se répandront des grèves de l'océan Atlantique jusqu'aux rivages de la mer du Sud." [2]

Il y a un type de mysticisme qui entoure les Etats-Unis et c'est clair que cela est la motivation du voyage de Madame Grandin. La traductrice est d'accord et elle écrit dans l'introduction. Elle écrit dans l'introduction qu'il y a beaucoup d'aspects de la ville de Chicago qui ont surpris les visiteurs français. Par exemple, la taille de la ville (cinq fois la taille de Paris), la hauteur des gratte-ciel (Chicago a inventé le premier gratte ciel) la culture et les politiques de la ville et des Etats-Unis en général intéressaient les Français. 


Chicago History Museum (Photo de Matt DeMaris)

Le début de texte se passe sur un bateau. Madame Léon Grandin et son mari font un voyage du Havre à New York. Elle décrit le bateau, le voyage, l'ambiance, et la mer. Je ne peux pas imaginer l'expérience parce que de nos jours, personne ne traverse l'océan en bateau. Mais je m'éloigne du sujet. Madame Grandin arrive à Ellis Island et prend le train de New York au lac Huron. Je note ses pensées quand elle arrive au lac Michigan. Elle le décrit:


"The next day when I awakened, we were riding along another lake so vast that it resembled an ocean: Lake Michigan." [3]


Madame Grandin n'avait pas peur d'écrire ce qu'elle pensait. Elle écrivait souvent des Amérindiens et de leur courage ainsi que de ses pensées sur les Afro-américains à Chicago. Elle n'aimait pas que les Américains mâchaient du tabac et qu'elle ne pouvait pas boire de l'alcool à cause du mouvement de Prohibition aux Etats-Unis. Il y a beaucoup d'instants où elle compare la vie américaine à la vie française. Par exemple, elle écrit de la vie d'un enfant français. Elle écrit qu'aux Etats-Unis, un enfant est libre et a l'opportunité d'exprimer ses sentiments. 

Elle écrit des comparaisons entre les soldats américains et les soldats français. Elle note:


"The American soldier is not at all like our French soldiers who are obliged to perform military service. Unlike their French counterparts, Americans join the army because of their love for it, not out of a sense of obligation." [4]


J'étais surpris quand Madame Grandin a écrit du boulevard de Drexel. Elle l'a comparé à l'avenue des Champs-Elysées. Elle rit de temps en temps quand elle ne peut pas trouver la chose qu'elle désire. Par exemple, elle rit quand elle ne peut pas trouver du persil. 



Madame Grandin est fascinée par l'exposition universelle de 1893 à Chicago. Elle indique des similarités entre Paris et Chicago quand elle écrit:




"The [Auditorium] theatre is considered by Americans to be the rival of the Paris Opera...Inside, the theater had a sumptuous appearance of an official gala, whether in Chicago or Paris...I was struck by how different the ambiance was from our stiff, formal balls in France." [5]


The Auditorium [9]
The Auditorium se trouve à:
50 East Congress Parkway
Chicago, IL 60605
USA


A l'exposition, Madame Grandin note qu'elle adore la grandeur des présentation. En particulier, elle indique "The Women's Exhibition" et son élégance. Cependant, elle écrit qu'elle n'aime pas la Grande roue. Elle note:

"According to Americans, the Ferris wheel was one of the greatest attraction of the Fair and easily urpassed the Eiffel Tower....This construction may have been remarkable in the eyes of the engineers, but I see neither the charm nor the utility of this circular ride." [6]


Ferris Wheel
The Chicago History Museum (Photo de Matt DeMaris)


Pourtant, elle conclut... "I am not afraid to say that this exposition in Chicago, which was so criticized, was marvelous and superior to all of previous ones. With our meager resources, we could never equal its splendor." [7]



The Field Museum [10]
J'ai visité le Musée de l'Histoire de Chicago (Chicago History Museum) afin de mieux comprendre l'histoire et la grandeur de cette exposition. L'Exposition universelle se tient du 1er mai 1893 au 3 octobre 1893. Le thème principal de l'exposition était la découverte de l'Amérique par Christophe Colombe. Le décor et l'architecture des batîments ont donné à l'exposition le surnom la "ville blanche". Tristement, cette ville blanche a brûlé en 1894.



Il y a deux bâtiments qui existent encore aujourd'hui. Ces batiments comprennent "The Field Museum" et "The Museum of Science and Industry." 


The Museum of Science and Industry [11]
A mon avis, l'exposition a fait la ville de Chicago une vraie ville universelle et aujourd'hui, il y a des millions de personnes qui la visitent chaque année. 


Quant à Madame Grandin, quand elle est rentrée à Paris, elle s'écria qu'elle reviendrait! Elle a réalisé son rêve en 1895 quand elle a divorcé son mari et elle est revenue à New York.


Après avoir lu ce livre, j'ai découvert qu'une expérience française 


________________________
[1] Braude, Beatrice, and Brigitte Coste. Engagements, Prises De Positions Littéraires Et Culturelles. New York:
Harcourt Brace Jovanovich, 1981. 42. Imprimé.
[2] ibid., 43
[3] Grandin, Léon, and Mary Beth. Raycraft. A Parisienne in Chicago: Impressions of the World's Columbian Exposition. Urbana: University of Illinois, 2010. 29. Print.
[4] ibid., 62
[5] ibid., 57
[6] ibid., 139
[7] ibid.
[8] "A Parisienne in Chicago." A Parisienne in Chicago. Web. 05 Apr. 2012. <http://www.aparisienneinchicago.com/>.
[9] "The Devil’s Ball." The Devil’s Ball. Web. 05 Apr. 2012. <http://mydrinkon.com/the-devils-ball/>.
[10] Potter, Victoria. "Travel Tuesday: Chicago's Field Museum." Roam. Web. 05 Apr. 2012. <http://www.roammobility.com/blog/chicagosfieldmuseum/>.
[11] "Museum of Science and Industry." Best Tourism Best Destinations. Web. 05 Apr. 2012. <http://www.bestourism.com/items/di/1163?title=Museum-of-Science-and-Industry>.



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